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Protocole de prévention de la radicalisation violente

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Dans la foulée des attentats qui ont touché les villes européennes, chaque niveau de pouvoir belge a adopté une stratégie de prévention du radicalisme et de l’extrémisme sous toutes ses formes.

Comme d'autres villes, les régions wallonne et bruxelloise et la Fédération Wallonie-Bruxelles, Namur a signé le protocole « de collaboration relatif à la prévention de la radicalisation violente ». Ce protocole a pour objectif de prendre en compte de manière transversale la prévention des extrémismes et des radicalismes à portée violente.

Ce protocole est une avancée dans la lutte contre le radicalisme. Il complète l’engagement quotidien et de terrain du Service de Cohésion sociale de la Ville de Namur. Par sa cellule de sécurité et de prévention, par ses travailleurs sociaux de proximité, par ses maisons de quartier, par son groupe de prévention sociale, par ses gardiens de la paix, par son soutien à l’insertion socioprofessionnelle, la Ville de Namur œuvre tous les jours et au plus proche des citoyens à la prévention, à la concertation et au dialogue.

Namur et la prévention de la radicalisation

Depuis de nombreuses années, la Ville de Namur mène des actions de prévention face à la radicalisation. Depuis 2015, la Ville s’est d’ailleurs dotée d’une personne référente en matière de radicalisme.

 

En 2017, le Service de cohésion sociale a établi un plan d’actions se basant sur un outil de diagnostique en matière de sécurité, le Diagnostique local de sécurité, et une plateforme municipale réunissant les acteurs de terrain. Des séminaires de prévention à la radicalisation ont également été programmés à destination du personnel concerné : des définitions claires y ont été proposées et des indicateurs d’alerte y ont été définis.

Un agent référent radicalisme à Namur

En janvier 2018, la Ville de Namur a engagé un nouvel agent référent radicalisme à plein temps. Cette personne est chargée d’évaluer, diagnostiquer et assurer l’accompagnement des personnes présentant des difficultés d’ordre comportemental et émotionnel.  Elle travaille sur base des diagnostics de la plateforme et collabore avec la Cellule de Sécurité Intégrale Local et le référent radicalisme de la police.

Un protocole pour lier les acteurs de la prévention

Le protocole «de collaboration relatif à la prévention de la radicalisation violente » présenté le 22 février 2018 au Conseil communal sera signé entre des villes, les régions wallonnes et bruxelloise et la Fédération-Wallonie-Bruxelles. Il a pour objectif de prendre en compte de manière transversale la prévention des extrémismes et des radicalismes à portée violente. Ce protocole établit un cadre visant à encourager les complémentarités et les collaborations entre les acteurs de la prévention.

Les partenaires s’engagent à développer les synergies utiles à l’efficacité de leurs actions de prévention par:

  • l’information entre les personnels des services ;
  • la communication vers les publics ;
  • la mutualisation de l’expertise et la dissémination des projets de prévention ;
  • la prise en charge de situations individuelles.