COVID-19: gardons le contact!
Face à la crise sanitaire qui touche la Belgique comme bien d’autres pays, la Ville de Namur se mobilise pour faire face aux défis sociaux dus à la propagation du COVID-19.
Plusieurs initiatives ont été prises pour soutenir les publics les plus fragilisés. Une attention particulière est accordée aux personnes isolées dont les personnes âgées qui ne sont pas toujours équipées en technologie numérique.
Or, les mesures de confinement, bien qu’indispensables, risquent d’augmenter l’isolement des personnes dont l’entourage est peu présent ou inexistant. Pour maintenir un lien, le Service de Cohésion sociale de la Ville de Namur a mis en place un dispositif d’appels téléphoniques.
Toute personne qui est seule ou qui se sent seule peut s’inscrire afin d’être contactée par un membre du personnel communal ou par une personne volontaire sélectionnée et encadrée par la commune. L’inscription peut se faire par courriel ou par téléphone. Il est aussi possible de transmettre les coordonnées d’une personne à qui un appel ferait chaud au cœur. Son accord sera vérifié lors du premier appel.
L’objectif premier est de maintenir le lien. Si des besoins sociaux sont décelés, la Ville active les partenaires du réseau et ses propres ressources pour tenter d’y apporter les réponses adéquates. A l’issue du premier échange, la personne appelée et celle qui appelle conviennent ensemble du rythme de leurs rendez-vous téléphoniques.
Sachant que l’âge augmente le risque d’isolement, quelque 16 700 Namurois et Namuroises de 65 ans et plus ont reçu un courrier les invitant à s’inscrire à ce programme.
L’information a également été diffusée sur le site de la Ville de Namur et sur ses réseaux sociaux comme Facebook.
A ce volet appel téléphonique a été ajouté un volet courses qui permet aux personnes isolées de demander qu’une professionnelle ou qu’un professionnel de la Ville fasse leurs courses pour elles (alimentation et pharmacie) .
Quelques résultats après un mois :
Les personnes contactées sont seules ou en couple. Une grande majorité des gens demandent d’être appelés une fois par semaine. La moitié des personnes a besoin d’un appel de courtoisie, l’autre moitié décrit des difficultés.
300 personnes environ se sont manifestées pour les appels téléphoniques et pour les courses. A la fin du mois d’avril, 202 personnes étaient toujours appelées et une trentaine bénéficiait de courses.